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Histoire de la civilisation indienne

Tome 2 : L'hindouisme. Polythéisme et monothéisme

Prenant ses racines dans la reli­gion védique au deuxième mil­lé­naire avant notre ère, l’hindouisme est plus vivant que jamais alors que tant de civi­li­sa­tions ont dis­pa­ru et que la vieille Europe chré­tienne est en proie au doute. Cette vita­li­té résulte du conser­va­tisme de l’Inde, qui sacra­lise le patri­moine des siècles et fait un devoir à cha­cun de pré­ser­ver l’héritage des anciens. La force de l’hindouisme est éga­le­ment d’être plus qu’une reli­gion : c’est une orga­ni­sa­tion sociale, dont la caste est le pilier, c’est un art de vivre qui imprègne tous les moments de l’existence. Cette reli­gion dépour­vue d’Églises, de pon­tifes et de dogmes, puise éga­le­ment sa vigueur dans sa diver­si­té et dans son ouver­ture aux apports étran­gers dont elle s’enrichit après les avoir « sans­kri­ti­sés ». 

L’hindouisme se pré­sente à l’œil exté­rieur comme un poly­théisme exu­bé­rant avec ses mil­lions de divi­ni­tés, ses rites décon­cer­tants, sa mytho­lo­gie foi­son­nante et sou­vent extra­va­gante, ses mul­tiples fêtes colo­rées et joyeuses et ses pèle­ri­nages gran­dioses qui attirent des mil­lions de fidèles enthou­siastes. C’est avant tout une ortho­praxie, une reli­gion du rite bien exé­cu­té et de la parole juste dont la répé­ti­tion quo­ti­dienne assure le main­tien de l’ordre social et cos­mique et assure de renaître dans une caste supé­rieure. 

L’hindouisme est phi­lo­so­phique, méta­phy­sique, théo­lo­gique, mais il est aus­si une mytho­lo­gie foi­son­nante, une pié­té enthou­siaste, une fête per­ma­nente et un fatras de super­sti­tions. Reposant sur des concepts d’une haute élé­va­tion, l’hindouisme est une reli­gion popu­laire, ce que cet ouvrage met en lumière à tra­vers des textes, des anec­dotes et de nom­breuses illustrations.

Du même auteur :
Tome 1 : L’Inde ancienne et médiévale 
(2022)