Collection :

Marennes au XIXe siècle

Grâce à une véri­table mine de docu­ments per­son­nels venant com­plé­ter les archives muni­ci­pales, Michelle Lallement livre au public une his­toire de Marennes-Bourcefranc au XIXe siècle, pre­mière vraie mono­gra­phie de la ville.

Au fil des pages, elle embrasse presque cent vingt ans d’histoire et évoque des cen­taines de personnages.

Marennes a consi­dé­ra­ble­ment chan­gé, de 1792 à 1908, cette der­nière date cor­res­pon­dant à la créa­tion de la com­mune de Bourcefranc. On était par­ti en char­rette, on ter­mine en auto­mo­bile. La ville du sel est deve­nue la ville de l’huître. La mer était un péril ? C’est désor­mais la pro­vi­dence du tou­risme. On s’éclairait à la chan­delle ? L’électricité ne laisse plus rien dans l’ombre. On vivait dans l’anxiété les pre­miers pas de la démo­cra­tie ? Elle est main­te­nant robuste et répu­bli­caine… On mou­rait sans médi­ca­ments ? On dis­pose à pré­sent d’un vrai hôpi­tal. On était loin de tout ? Le train et le télé­phone ont abo­li les distances…

D’abord léthar­gique mais bien­tôt plein d’énergie, un siècle pro­di­gieux a pas­sé sur la ville, appor­tant l’éducation, le pro­grès social, une meilleure san­té, une stu­pé­fiante aug­men­ta­tion de l’espérance de vie, la mul­ti­pli­ca­tion des « jau­nets » (le franc-or), le train, la vitesse, l’usine et mille pro­grès tech­niques qu’aucun sau­nier, aucun notable, aucun marin de 1792 n’aurait même osé imaginer.

Un tra­vail de béné­dic­tin pour un résul­tat poé­tique et savant qu’Hortense Dufour qua­li­fie dans sa pré­face d’une véri­table « offrande somp­tueuse » au lecteur.

Du même auteur :
(1793-1801) 
(2020)