Le bouddhisme prospérait déjà au IIe siècle dans la plaine du fleuve Rouge, comme religion salvatrice apportée par les marchands indiens, et comme sagesse en contact avec le taoisme de lettrés immigrés. La Chine du Sud en plein essor en a été influencée, en même temps que le Nord recevait les influences indiennes par la route de la soie. Depuis le vie siècle, le bouddhisme a été profondément assimilé par la civilisation chinoise, dont dépendait la plaine du fleuve Rouge, l’An Nam. On a voulu imaginer que la sagesse influencée par le taoïsme, suivait directement l’exemple de l’éveil du Bouddha, personnellement, sans enseignement. À côté de la voie religieuse surtout populaire, cette sagesse de l’esprit, appelée bientôt de l’intuition par la méditation (chan, thiên) s’est perpétuée à côté du réveil confucéen. Le présent ouvrage étudie comment le bouddhisme religieux et philosophique a de plus grandement contribué aux succès des révoltes et de l’indépendance de la nation Viêt, des origines à la fin de la première grande dynastie, celle des Ly en 1225.
Du milieu du XIXe au début du XXe siècle. (Géographie administrative).
(2001)