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Vietnam, entre le meilleur et le pire

50 ans de fidélité aux combats de ma jeunesse

Beaucoup d’aventuriers affirment que l’important n’est pas la des­ti­na­tion mais le voyage lui-même. Et le mien a été beau. Partager jusque dans la pri­son une période déci­sive des com­bats d’un peuple en phase finale de déco­lo­ni­sa­tion et voir naître la paix dans ce Vietnam mar­ty­ri­sé, conti­nuer l’aventure avec lui pour construire la démo­cra­tie : quel pri­vi­lège ! 

Tout au long de ce che­min, pous­sé par le hasard des grandes tur­bu­lences de l’Histoire et d’extraordinaires ren­contres humaines, je me suis effor­cé de res­ter « du côté des larmes », selon les mots de mon ami le poète Hoàng Hưng. Larmes, de dou­leur ou de joie qui réunissent dans un même espoir de bon­heur ceux que l’on nomme les vain­queurs et les vain­cus dans cette famille viet­na­mienne écartelée.

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