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Vie quotidienne et conditions sanitaires à Saint-Domingue

Les sucreries du Nord à la veille de l’insurrection de 1791

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Si les noms des Antilles et de Saint-Domingue font rêver aujourd’hui comme au xviiie siècle, la réa­li­té est com­plexe, et ter­rible. Comment vivait-on vrai­ment dans ces îles à sucre au temps de l’esclavage ?

À tra­vers le quo­ti­dien, les mala­dies et les thé­ra­pies émerge tout l’univers de ces popu­la­tions qui ont fait la for­tune de la France au xviiie siècle. Cette étude faite sur le Nord de Saint-Domingue (Haïti avant son indé­pen­dance) per­met d’aborder les sujets les plus variés tels la défo­res­ta­tion, la reli­gion, la sexua­li­té, l’alcoolisme, la nour­ri­ture, la tor­ture mais aus­si le code noir ou la vac­ci­na­tion contre la variole.

Comment recréer l’univers des plan­ta­tions dans l’esprit des Hommes du xxie siècle ? Comment expli­quer la façon de vivre mais aus­si les mala­dies, les trai­te­ments admi­nis­trés alors ? Il ne s’agit pas que des esclaves : la socié­té de plan­ta­tion a une hié­rar­chie très codi­fiée et très com­plexe. Du plan­teur au bétail en pas­sant par les hos­pi­ta­lières, les enfants et les inva­lides, tout le monde retrouve la parole dans cet ouvrage.

La parole est ce qui a tant man­qué à ces mil­lions d’êtres humains qui appar­te­naient au mobi­lier des plan­ta­tions, pla­cés avant le bétail dans les inven­taires. Et pour­tant, si l’insurrection de 1791 a abou­ti à l’indépendance de la pre­mière République noire du Nouveau Monde sous le nom de Haïti, c’est tout sauf un hasard. Toussaint Louverture a gran­di sur ces plan­ta­tions d’où est par­tie l’insurrection d’août 1791.

Cet ouvrage éclaire éga­le­ment cer­taines atti­tudes de la socié­té actuelle haï­tienne et plus géné­ra­le­ment caribéenne.

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