Comment Napoléon Bonaparte s’est-il situé par rapport aux attitudes de pensée de son temps ? Sa vision du monde relève-t-elle du spiritualisme ou des courants matérialistes ? Comment comprend-il l’histoire des sociétés et tout particulièrement ce qu’il appelle « les révolutions sociales » ? Quels sont les traits singuliers, les impasses, les constructions conscientes et inconscientes qui apparaissent dans ses réflexions sur le sens et la place de son existence de 1789 à 1815, en ce « quart de siècle équivalent à plusieurs siècles » (Chateaubriand) ?L’auteur met ici en ouvre une approche encore rare dans les études sur Napoléon : celle de l’écoute, de l’analyse attentive, de la compréhension des textes mais aussi des paroles de l’Empereur notamment à Sainte-Hélène (y compris celles qui ont pu jusqu’ici paraître marginales ou secondaires).