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Mozart à Kyoto

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Non, tout entre l’Occident et le Japon ne se perd pas fata­le­ment dans la tra­duc­tion, et l’étranger n’est pas condam­né dans ce pays à la stu­peur et aux trem­ble­ments. Témoin ce jeune uni­ver­si­taire fran­çais qui, en phase avec un par­te­na­riat local sin­gu­liè­re­ment récep­tif, fon­da au Japon des ins­ti­tu­tions cultu­relles fran­çaises, créa des fes­ti­vals de musique et mon­ta des opé­ras. Le tout, y com­pris selon des che­mi­ne­ments par­fois impro­bables sinon roma­nesques, à l’ombre de la grande figure tuté­laire de Claudel, âme de la pré­sence fran­çaise au Japon depuis la mémo­rable mis­sion d’ambassadeur qu’il y effec­tua au cours des années vingt. Michel Wasserman, ancien direc­teur de l’Institut Franco-Japonais du Kansai et de la Villa Kujoyama, à Kyoto, enseigne à l’université Ritsumeikan et dirige une com­pa­gnie lyrique, la Kyoto Opera Society. Spécialiste du théâtre japo­nais tra­di­tion­nel, il s’est inté­res­sé ces der­nières années à l’acclimatation de la musique occi­den­tale dans le Japon de la modernisation.

Du même auteur :
La Neuvième Symphonie de Beethoven, un mythe de la modernité japonaise 
(2006)