Préface de Jean Lacouture. L’histoire de cet avocat lyonnais qui, à la suite de cruelles blessures de guerre, partit exercer son métier en Indochine, où sans se poser en militant révolutionnaire ou en leader, il combattit fermement les injustices coloniales et découvrit, au fil de sa route, les cultures annamite (on ne disait pas encore vietnamienne) et chinoise, s’associant notamment à Malraux pour publier une Indochine – interdite par le Gouverneur général, elle devint L’Indochine enchaînée –, n’est pas belle seulement parce qu’elle est celle de la défense d’une juste cause mais aussi parce qu’elle décrit un combat qui sut ne pas verser dans l’hystérie, et fit mieux sa part à la raison qu’à la passion.