Louise Michel est devenue, dès sa disparition en 1905, un mythe : la « bonne Louise », la « Vierge rouge »… Un épisode capital de sa vie reste sa déportation en Nouvelle-Calédonie, de 1873 à 1880. Tandis que sa légende grandit en métropole, la réclusion de Louise Michel est principalement marquée par ses relations avec les autres déportés, comme elle anciens Communards – notamment Rochefort – et par sa découverte du monde des Kanaks. L’étude rigoureuse de l’auteur corrige un certain nombre d’erreurs ou de demi-vérités sur cet épisode décisif de la vie de la « Grande citoyenne » célébrée par Victor Hugo.