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Kim Dong-ri (1913−1995) et son univers romanesque

Source créative et construction narrative

Kim Dong-ri, né d’une famille tra­di­tion­nelle dans la ville de Gyeongju, ancienne capi­tale du royaume de Silla (57 av. J.-C.-935), puise constam­ment les sources de sa fic­tion dans son monde ori­gi­naire. Pendant sa très longue car­rière d’écrivain qui a débu­té dans les années 1930 sous l’occupation japo­naise (1910−1945), Kim Dong-ri a inlas­sa­ble­ment réflé­chi à la nature de l’identité et de la tra­di­tion coréennes. Les ques­tions qu’il se pose le plus sou­vent sont les sui­vantes : Qui sont les Coréens ? Qu’est-ce que la tra­di­tion coréenne ? C’est la rai­son pour laquelle il a été consi­dé­ré comme « l’écrivain le plus coréen qui soit ». Mais son uni­vers dépasse de loin la seule réfé­rence coréenne, car il touche aux sujets les plus fon­da­men­taux de la lit­té­ra­ture. La réa­li­té de la socié­té coréenne, son pas­sé et son évo­lu­tion qu’il dépeint dans ses œuvres ne consti­tuent pas de simples contextes, dans la mesure où ils font par­tie des plus grandes pré­oc­cu­pa­tions de l’humanité même : la vie, la mort, l’amour, le des­tin de l’homme, la nature… Étudier ce grand écri­vain nous aide­ra à cer­ner les enjeux de la lit­té­ra­ture coréenne du XXe siècle, à mesu­rer l’importance qu’il accorde à la tra­di­tion de son pays et enfin à décou­vrir la com­plexi­té et la sin­gu­la­ri­té de sa concep­tion de la vie relayée par cha­cun de ses ouvrages.   

L’œuvre de Kim Dong-ri couvre les dif­fé­rents genres lit­té­raires : poé­sie, roman, nou­velle, essai et cri­tique. Il a publié de son vivant plus de cent cin­quante romans et nouvelles.

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