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Journal de captivité à Saigon et Loc-Ninh

(9 Mars - 1er Octobre)

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Jean Aurillac fut haut fonc­tion­naire de l’administration colo­niale au Vietnam, avant la seconde guerre mon­diale, et occu­pa plu­sieurs postes dans dif­fé­rentes régions. En novembre 1942, l’amiral Jean Decoux, gou­ver­neur géné­ral de l’Indochine depuis fin 1940, l’appela à ses côtés comme direc­teur de cabi­net, fonc­tion qu’il rem­plit jusqu’au coup de force japo­nais du 9 mars 1945, date à laquelle com­mence son jour­nal de cap­ti­vi­té. Tout au long de ces pages, l’auteur a noté au jour le jour les évé­ne­ments de la déten­tion de l’amiral Decoux et de son entou­rage sur une plan­ta­tion d’hévéas, les rela­tions avec les troupes japo­naises, mais aus­si les réac­tions de la popu­la­tion viet­na­mienne, évo­luant avec les évé­ne­ments. L’auteur rend compte éga­le­ment de la fin de la seconde guerre mon­diale, en Indochine et, indi­rec­te­ment, en Asie. À tra­vers les réflexions que ces évé­ne­ments ins­pirent à l’auteur, on peut voir pro­gres­si­ve­ment se mettre en place – avec la com­pli­ci­té de l’armée japo­naise – tous les élé­ments qui furent à l’origine du plus long conflit du XXe siècle : la, ou plu­tôt, les guerres d’Indochine qui, par leurs péri­pé­ties et leurs convul­sions, durèrent près de qua­rante années.

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