Histoire et anthologie sont liées dans cet ouvrage qui remonte aux sources mêmes de l’histoire viêtnamienne. Trois écritures ont supporté la littérature viêtnamienne : le hán, chinois classique de la cour et des lettrés, le nôm, viêtnamien populaire écrit en caractères, langue de la contestation et des chefs‑d’oeuvre en vers et en prose ; enfin le quôc ngu, écriture romanisée qui s’imposera au XXe siècle. L’ouvrage raconte et cite abondamment la littérature orale – chansons, dictons et proverbes – et la littérature écrite, le long des fils conducteurs que sont le sentiment national, le bouddhisme, le confucianisme et à un moindre degré le taoïsme. Au-delà même de la littérature, l’auteur donne ici une formidable histoire de la culture viêtnamienne.