Collection :

Édouard Quesnel (1781−1850). Négociant, armateur et planteur

Le Havre - New York - Cayenne

À la chute de l’Empire, le jeune négo­ciant en coton Édouard Quesnel hérite d’une solide assise finan­cière, et d’une mai­son dont la répu­ta­tion s’est construite au fil du temps sur les quais de Rouen. Mais aus­si, par son mariage, d’une double tra­di­tion : arma­teur à Bordeaux et plan­teur à Cayenne.

Il s’installe au Havre en 1822, où il devient le cor­res­pon­dant de l’une des pre­mières lignes de paque­bots, basée à New York. Il déve­loppe son réseau d’achat outre-Atlantique, tout en ren­for­çant ses liens avec le tex­tile alsa­cien. Entre deux char­ge­ments à La Nouvelle-Orléans, les bâti­ments construits avec son ami le capi­taine Vacquerie iront cher­cher du cuivre à Saint-Pétersbourg. Il s’efforce en même temps de ren­ta­bi­li­ser sa plan­ta­tion de rocou, mal­gré l’interdiction de la traite et les tur­pi­tudes du régis­seur guya­nais. De nou­velles liai­sons sont envi­sa­gées avec Calcutta, Vera Cruz, la Plata.

L’ouvrage décrit le fonc­tion­ne­ment des réseaux com­mer­ciaux, basés sur la confiance, qui, de la Russie aux Amériques, sont le moteur des acti­vi­tés de Quesnel.

Du même auteur :
Commerce maritime et vie politique 
(2018)