Collection :

Duc, un regard allemand sur le Vietnam

(1965-1972)

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Les sou­ve­nirs de ce jour­na­liste alle­mand portent le regard d’un obser­va­teur dont le pays n’a pas été par­tie pre­nante dans les guerres d’Indochine. Un regard neuf et Présent au tout début de la guerre dite amé­ri­caine, Uwe Siemon-Netto assiste à l’engrenage inexo­rable des États-Unis au Vietnam, pas­sant de la pré­sence de conseillers à l’engagement de troupes com­bat­tantes en nombre tou­jours plus impor­tant. Il suit les pre­miers com­bats directs, et meur­triers, entre Nord-Vietnamiens et Américains dans le centre du pays, puis l’extension inexo­rable de la guerre, culmi­nant avec l’offensive du Têt de 1968 : il est un des rares jour­na­listes à avoir vécu en direct son déclen­che­ment à Saigon et l’extrême dure­té des com­bats à Hué. Ses sou­ve­nirs concernent de mul­tiples sujets, comme la « paci­fi­ca­tion » du del­ta du Mékong, les affaires poli­tiques du Sud-Vietnam, les « enfants sol­dats » des deux côtés, les souf­frances des sol­dats et par-des­sus tout des civils viet­na­miens et de leurs souf­frances. De très nom­breux por­traits, sou­vent iro­niques, tou­jours sen­sibles, de mili­taires amé­ri­cains et sud-viet­na­miens, de jour­na­listes étran­gers, de Vietnamiens (et de Vietnamiennes), de diplo­mates, donnent un aspect très émou­vant à ce tra­vail de mémoire, vision inédite pour des Français. L’auteur exprime son res­sen­ti sur la Guerre « amé­ri­caine » du Vietnam : exces­sive par­fois, son opi­nion est néan­moins basée sur des choses vues.

Du même auteur :
Contre le mythe du réformateur, « fourrier de Hitler » 
(2017)