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Chroniques de l’extrême humanité

Faut-il main­te­nir les der­niers peuples iso­lés de la pla­nète à l’écart du monde moderne ? À quoi res­semble la démo­cra­tie directe chez cer­tains peuples indi­gènes ? Le concept de bio­ré­gio­na­lisme peut-il s’appliquer à cer­taines luttes ter­ri­to­riales ? Les restes humains rap­por­tés de nos guerres colo­niales doivent-ils res­ter dans nos musées ? Voici quelques-unes des ques­tions aux­quelles les Chroniques de l’extrême huma­ni­té tentent de répondre, à par­tir d’exemples concrets.

À mi-che­min entre le jour­na­lisme et l’anthropologie poli­tique, ce livre est un voyage au sens large, à la fois géo­gra­phique et intel­lec­tuel. Sous forme de « chro­niques », c’est-à-dire de récits sur la réa­li­té du monde à une époque don­née, il nous parle de ces peuples des confins et des milieux extrêmes, peut-être encore dotés d’une huma­ni­té que nous sommes en train de perdre.

Ces peuples sont mena­cés de dis­pa­ri­tion, ou plu­tôt de dilu­tion dans une mon­dia­li­sa­tion capi­ta­liste. La défense de leurs droits est ici pré­sen­tée comme un moyen de lut­ter contre un rou­leau com­pres­seur qui détruit à la fois les modes de vie res­pec­tueux de l’environnement et la pla­nète. Elle est part de l’idée que la diver­si­té cultu­relle est une valeur en soi et que le pseu­do-uni­ver­sa­lisme euro­péen n’est qu’un par­ti­cu­la­risme de vainqueurs.

L’Autre, les peuples autoch­tones, loin de repré­sen­ter un stade pri­maire de notre évo­lu­tion, deviennent plu­tôt un réser­voir d’idées et de pra­tiques dans les­quelles il est encore pos­sible de pui­ser pour retrou­ver confiance en l’avenir.

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