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Avant qu’o se perde

Un vil­lage ano­nyme, clone de dizaines d’autres vil­lages, et qui pour­rait se situer n’importe où en Saintonge ; un vil­lage qui aurait tra­ver­sé les eupho­riques années cin­quante avec son cor­tège de per­son­nages pit­to­resques, de petits métiers dis­pa­rus (le tam­bour de ville, le maré­chal-fer­rant, le bour­re­lier, etc.), sa vie poli­tique et asso­cia­tive… et son lot d’anecdotes savou­reuses. Habitués du café du Centre, chez la Justine, ils sont quatre à s’y retrou­ver le dimanche après-midi pour une manille coin­chée et à ne pas dédai­gner le bian-cas­sis… Baptiste, culti­va­teur retrai­té ; Noël, céli­ba­taire endur­ci ; Alphonse, retrai­té de l’armée ; et Pamphile, le cor­don­nier du bourg.

Bon nombre de ces anec­dotes sont authen­tiques – parole de conteur ! – c’est la rai­son pour laquelle elles sont rap­por­tées sous le cou­vert de l’anonymat. Certaines ont été recueillies par mes oreilles inno­centes d’enfant des années cin­quante, dans la bou­tique de mes père et grand-père, bour­re­liers en Charente.

N.B. Toute res­sem­blance avec des per­son­nages vivants ou ayant exis­té n’est abso­lu­ment pas fortuite.

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