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Arvert, notre commune

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Ce texte a été écrit par un fin connais­seur de la vie d’Arvert, conseiller muni­ci­pal depuis 1929, puis maire jusqu’en 1977. L’auteur n’a pas vou­lu faire une his­toire aca­dé­mique de sa com­mune : il a su uti­li­ser une mine extra­or­di­naire de ren­sei­gne­ments, les archives muni­ci­pales, dis­po­nibles sans inter­rup­tion depuis l’origine de la muni­ci­pa­li­té, aux débuts de la Révolution française.

Les infor­ma­tions rele­vées dans les déli­bé­ra­tions du conseil muni­ci­pal livrent un por­trait pré­cieux de la vie d’Arvert : com­ment la « grande » his­toire influe sur la vie d’une com­mu­nau­té, laquelle doit s’adapter aux grands mou­ve­ments poli­tiques et aux déci­sions de la nation. On ver­ra avec inté­rêt et émo­tion les débuts de la muni­ci­pa­li­té, la créa­tion d’une garde natio­nale, la levée de volon­taires pour la guerre – mais donc éga­le­ment la néces­si­té d’assurer l’entretien de leurs familles – et du ravi­taille­ment de la commune…

Ces pages rendent compte du pas­sage des régimes poli­tiques tout au long des XIXe et XXe siècles. À chaque chan­ge­ment de régime, le conseil muni­ci­pal a dû « s’adapter », renier des actions précédentes…

On y trouve les trans­for­ma­tions de la vie des habi­tants, avec les efforts des élus pour créer des routes et des voies, amé­lio­rer les ports, rece­voir les moyens modernes de com­mu­ni­ca­tion (Poste, Téléphone) ; mettre en place des écoles, uni­fier un ensei­gne­ment long­temps par­ta­gé entre confes­sions reli­gieuses, construire des écoles.

Ce dérou­le­ment des acti­vi­tés du conseil muni­ci­pal donne à voir une his­toire du ter­roir sur plus d’un siècle trois quarts, une his­toire « à taille humaine » : les der­nières ren­contres de loups croisent des his­toires dignes de Clochemerle : une pro­prié­taire qui ne veut pas se faire expro­prier (22 ans de procédures !).

Enfin, les remarques et les sou­ve­nirs per­son­nels de l’auteur sur la vie quo­ti­dienne, ain­si que sur la période de l’occupation et du siège de la poche de Royan, pré­sentent un inté­rêt indis­pen­sable à la mémoire d’Arvert.

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